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Illustration titre de la revue Marginales n°2023

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RIP Alain Delombre

On aura fait nettement moins de cas de la disparition de cet acteur, modeste et discret entre tous, pleuré par tous les professionnels qui ont travaillé avec lui, tant il était prévenant, même avec les stagiaires, les maquilleuses et les troisièmes assistants. Delombre n’est connu en Asie que pour y avoir chopé de monumentales turistas, et aucune marque d’eau de toilette n’a eu l’idée saugrenue de contacter son agent. Son admiration pour le Che faisait un peu tache aujourd’hui mais, que voulez-vous, il a eu vingt ans en 68.

Delombre ne sera pas enterré avec des Dobermans dans un château fortifié, ses cendres ont simplement été dispersées par sa compagne de toujours et leurs amis proches, dans la plus stricte intimité et dans un lieu tenu secret.

Lui qui avait toujours été un non sujet pour la presse à sensation va quand même bénéficier d’une double page dans Libération qui avait souvent éreinté ses films.

Il aura une mention en fin de Journal télévisé, où le sous-titrage va mal orthographier son nom.

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Article X / XX

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