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Notre projet

Edern éditions est né d’un double constat, lié à l’évolution du monde de l’édition; d’un côté, l’édition “classique” – autrement dit, l’édition parisienne dominante – est dans une impasse; de l’autre, l’auto-édition apparaît comme une solution miracle.
Des auteurs qui ont connu un succès honorable auprès d’éditeurs reconnus se retrouvent sans éditeur; les ventes ne semblent plus suffisantes, ou la personne qui s’occupait d’eux est partie, ou les modes ont changé. 
Les néophytes se heurtent aux portes de plus en plus blindées d’un monde éditorial pour qui la rentabilité est devenue une obsession, non plus à l’échelle d’une maison d’édition, mais pour chaque titre.

Les premiers peuvent renoncer, chercher à se faire éditer chez des “petits éditeurs” qui, malgré toute leur bonne volonté et leur savoir-faire, ne parviendront jamais à atteindre le public touché auparavant; les seconds, face aux refus répétés et sans explications, peuvent se tourner vers l’auto-édition et ses leurres.

Nous sommes convaincus qu’il existe une autre voie, une voie qui rompt radicalement avec la “chaîne du livre” qui conforte le monopole de l’édition parisienne, asphyxie les autres éditeurs et constitue un scandale économique, écologique et littéraire.

L’impasse de l’édition classique

La chaîne du livre est devenue une aberration économique et écologique, où les seuls véritables gagnants — et sur le plan financier seulement — sont les fabricants de papier et les transporteurs. Un livre publié a cinq semaines pour vivre; après ce délai, les invendus sont ramenés chez le diffuseur-distributeur et détruits.

La surmultiplication des parutions liée à la baisse généralisée des ventes conduit mathématiquement à une explosion du nombre des livres “déchets” et à la paupérisation des auteurs. En moyenne, dans les grandes maisons d’édition parisienne, 70% des titres ne se vendent pas à plus de 1000 exemplaires, et 50% ne dépassent pas les 500. La majorité des écrivains ne gagnent pas 2000 € brut sur un roman. De leur côté, les “petits éditeurs” s’estimeront heureux avec des ventes de 500 exemplaires et de nombreux titres ne dépasseront pas les 200 exemplaires.

Qui plus est, les éditeurs aujourd’hui recherchent le Graal: la rentabilité de chaque titre, et plus seulement une rentabilité globale qui leur permettait de soutenir des auteurs plus pointus ou en devenir. Si les ventes sont inférieures à 3000 exemplaires, la collaboration est menacée, même si elle dure depuis plus de vingt ans et a été fructueuse auparavant.

Le leurre de l’auto-édition

Les auteurs refusés ou déchus peuvent alors se tourner vers l’auto-édition. En effet, les outils numériques — tant pour la fabrication du livre que pour sa diffusion et sa distribution — sont performants et accessibles à tout le monde. Ils permettent de bâtir une chaîne du livre plus rentable pour l’auteur et plus écologique, en privilégiant le digital ou l’impression à la demande.

Mais l’auto-édition est en grande partie un leurre. Qui a écrit un livre est incapable de le lire et de l’évaluer correctement; s’en suit une offre de livres auto-édités de qualité très médiocre. Par ailleurs, il ne suffit pas de transformer un fichier Word en eBook; la liste des tâches et des compétences nécessaires pour aboutir à un roman bien édité et bien défendu, visible sur les plateformes et sur la toile, est énorme. Rares sont les personnes capables de les mener à bien seules, et les frais engendrés sont parfois considérables, sans être toutefois fructueux.

Briser la chaîne

Un corsaire, par définition, navigue entre l’officiel et l’officieux, entre la reconnaissance et la marge. Il est reconnu, mais il est libre, et surtout libre d’agir selon des schémas non conventionnels. Nous n’entendons toutefois piller personne; l’édition traditionnelle se torpillera toute seule, ou se cantonnera de plus en plus dans des croisières sans risque, conçues dans un objectif exclusivement financier. Quant à celles et ceux qui seraient tentés par l’auto-édition, nous sommes plutôt là pour les aider et leur permettre de combiner les atouts des deux systèmes, en en neutralisant les points faibles.

Autrement dit: nous avons repensé en profondeur la chaîne du livre, afin que cette “chaîne” ne soit plus un circuit qui enferme, mais un cheminement dynamique et libérateur.

 

De la filière “classique”, nous conservons les maîtres-mots de professionnalisme et de validation littéraire; des outils modernes, nous profitons de la souplesse, du dynamisme et de la double efficience économique et écologique.

Et finalement, nous voulons offrir aux auteurs et autrices une rémunération plus importante.

 

La “maison d’édition” traditionnelle devient trop souvent une “prison d’édition” qui “détient” les droits sur le texte, mais ne parvient plus vraiment à en assurer le rayonnement dans le long terme (et souvent même dans le court terme).

Un livre et son auteur doivent être… libres. Libres de cheminer, de grandir, de toucher le public le plus large possible, dans une approche réaliste et pragmatique.

Ne pas promettre la lune, mais apporter des solutions pragmatiques et efficaces.

Accompagner. Améliorer. Aboutir.

L’horizon

L’horizon, c’est de publier de nombreux romans et de leur permettre une très, très longue traversée et de magnifiques escales partout dans le monde. Autrement dit, offrir à ces romans la vie la plus longue possible, bien au-delà des cinq misérables semaines offertes par la chaîne du livre classique, en utilisant au mieux toutes les ressources des réseaux, des plateformes, mais aussi des librairies et des journalistes qui accepteront de jouer le jeu.

Favoriser l’émergence de nouveaux talents, permettre l’expérimentation littéraire.

Offrir aux écrivains reconnus, mais rejetés par leurs éditeurs, de faire revivre leur œuvre, de la retravailler s’ils le souhaitent.

Se centrer sur le texte plus que sur la personne et raviver le fantôme du plus espiègle et du plus fantasque des corsaires littéraires français: Romain Gary et son fidèle Lieutenant Émile Ajar, en offrant à qui le souhaite de publier sous une autre identité — et en garantissant la confidentialité sur son, voire ses pseudonymes. D’autant que ce qui, en démocratie, peut paraître n’être qu’un jeu littéraire, devient dans les dictatures une solution de survie. 

Avec le temps, développer un réseau international et interdisciplinaire pour permettre des traductions et des adaptations.

Enfin, garantir aux lectrices et lecteurs une qualité littéraire, dans tous les genres pratiqués; et garantir aux autrices et auteurs la liberté d’explorer et de créer à leur guise, et une rémunération plus juste de leur travail.

La rémunération

Dans l’édition classique, entre 65 et 70% du prix de vente HTVA d’un livre revient à la distribution-diffusion (y compris le libraire, dont la part varie entre 35 et 40%). Le CNL a établi que la moyenne des droits d’auteur sur le livre imprimé était de 8,2%, et de 11% pour le livre électronique. On a vu plus haut que ce qu’un auteur gagne sur un livre est, pour la plupart, indigne du travail fourni.

Quant à un directeur de collection — que l’on appelle aussi un éditeur, et que chez Edern nous appellerons une “aile” —, il touche au mieux 2% du prix de vente HTVA.

 

Nous souhaitons mieux rémunérer les auteurs, les “plumes”, et les “ailes”, en partageant directement les bénéfices — la marge nette après déduction des frais — et en réduisant au maximum la part exorbitante de la diffusion-distribution — en développant au maximum notre boutique en ligne. 50% de cette marge reviendra aux “plumes” et aux “ailes”, dans une répartition entre eux qui dépendra de l’importance du travail de l’aile.

 

Un mode de collaboration tout à fait original sera également mis en place avec certaines librairies qui s’engageront dans un partenariat actif avec nous.

 

Enfin, nous utiliserons au mieux les grandes plateformes de vente — livres physiques ou digitaux —, en concentrant sur ces médias et les réseaux sociaux l’essentiel de la promotion.

Les formations

Quelle que soit la formation suivie, notre engagement est simple : permettre à quiconque de réaliser son désir d’aboutir à un texte de fiction de qualité, qui satisfera ses exigences et pourra plaire à son public.

Notre projet éditorial constitue un renversement complet de la chaîne du livre habituelle. Celle-ci débute, pour les auteurs novices, par la pire des épreuves : après avoir tout donné dans un manuscrit écrit en solitaire, sans guide ; après l’avoir envoyé aux meilleurs éditeurs, assuré d’un succès à la hauteur de l’investissement affectif (et parfois financier) attribué à cette écriture ; après avoir attendu les réponses, ne recevoir, au mieux, qu’une lettre de refus type, qui n’explique rien, qui n’aide pas à progresser. Qui décourage et que l’on prend, non sans raison, comme une injure.

Un manuscrit sur dix mille envoyés par la poste finit par être publié. 

Nous pensons qu’il faut renverser le processus dès le départ. Bien sûr, le fait d’être refusé dans une maison parisienne ne veut pas dire que le manuscrit n’est pas abouti; les critères économiques pèsent très lourd dans leur décision. Et donc, tout manuscrit envoyé sera lu. Mais nous sommes convaincus que la démarche la plus fructueuse consiste à recevoir et accompagner des projets, dans l’espoir qu’avec leur auteur, nous en ferons des romans ou des nouvelles de qualité. Et c’est pour cette raison que nous mettons en place des formations professionnelles.


En groupe ou individuelle, générales ou spécifiques, chaque formation rencontre des objectifs précis et professionnels ; certes, écrire est un plaisir, mais c’est aussi un métier qui nécessite une maîtrise approfondie de certaines techniques.

Envoyer un manuscrit

Nous tâchons de vous donner une réponse rapide et d’éviter un refus sans explication. Si votre manuscrit ne nous semble pas abouti, nous vous proposerons une formation ou un accompagnement.

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