Philippe Lekeuche

Né à Tournai (Picardie wallonne) en 1954. Il commence à écrire de manière

suivie de la poésie en 1966. Il n’a jamais cessé depuis.

Âgé de douze ans, il découvre l’œuvre poétique de Charles Péguy auquel il voue

une passion toujours vivante. Puis viendront les grands poètes français du

XIXième siècle ; il sera surtout bouleversé par l’œuvre de Baudelaire.

À seize ans, Maurice Carême le reçoit chez lui à Bruxelles en 1970 et lui

suggère de renoncer à son pseudonyme de l’époque et d’écrire sous son nom.

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En 1973, il entame des études de psychologie à l’Université de Louvain qui

aboutiront à son doctorat en mai 1987 (Jury : Jacques Schotte, Roland Kuhn,

Henri Maldiney, Antoine Vergote, Michel Legrand). En 1980, séjour à Zürich

au « Szondi Institut », il est le dernier jeune élève de Léopold Szondi. Il est

ensuite nommé Professeur en psychologie clinique, psychanalyse,

phénoménologie clinique en cette même université. Parallèlement il poursuit sa

pratique clinique dans le traitement des grands toxicomanes et des

schizophrènes. Il devient Professeur émérite en 2019.

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Au cours de ses études, il lit découvre, dans le texte original Freud, Hölderlin et

Rilke. Il entretient depuis un lien profond avec la culture, la philosophie et la

poésie allemandes. Très marqué aussi par l’œuvre d’Emily Dickinson et celle du

poète anglais Keith Douglas.

Durant ces années, il poursuit sa création poétique et publie de nombreux

recueils.

En 1985, suite à l’envoi de poèmes dactylographiés, Maurice Blanchot lui écrit

deux lettres. Dans l’une d’elle, il lui conseille : « Ne vous laissez influencer par

personne, pas même par Dieu ».

Alain Bosquet publie son poème « L’étranger » dans le quotidien « Le Figaro »

le 19 janvier 1994.

Prix Triennal de poésie de Belgique en 1995.2

André Velter le reçoit dans « Poésie sur parole » (France Culture) en 2008 pour

la parution de « Le plus fou des hommes » et « Le feu caché ».

En 2015, le numéro 57 de la revue « Nu(e) » lui est consacré, coordonné par

Myriam Watthee-Delmotte, directrice de recherches au F.N.R.S.

Collabore régulièrement à « Les Lettres françaises ». Membre du comité

éditorial de la revue belge « Le Journal des poètes ».

Élu à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique en

2017, au fauteuil 12, pour la succession de Liliane Wouters.

Conférences effectuées à l’Académie Royale de langue et de littérature

françaises de Belgique (voir la rubrique Communications dans l’E-Bibliothèque

sur le site Webb de l’Académie) :

• La question du rapport entre « génie » et « folie » (PDF - 80ko)

- Communication à la séance mensuelle du 14 avril 2018

• Hölderlin, effondrement et salut (PDF - 125Ko) (voir aussi sur YouTube)

- Communication à la séance mensuelle du 13 février 2021

• Pour une conception de la poésie (PDF - 125Ko) (voir aussi sur YouTube)

- Communication à la séance mensuelle du 13 novembre 2021

• Rimbaud, voyageur de l'être (PDF - 270Ko) (voir aussi sur YouTube)

- Communication à la séance mensuelle du 13 janvier 2024

• Freud contre Dostoïevski ? La question de l’éthique (PDF - 282Ko) (voir aussi sur

YouTube)

- Communication à la séance mensuelle du 9 novembre 2024

Bibliographie poétique

Le chant du destin, préface de Jacques De Decker, Cadex, Montpellier 1987

Si je vis, Les Éperonniers, Bruxelles, 1988

Quatre écoutes du tonnerre, Cadex/Les Éperonniers, 1990

Celui de rien, Les Éperonniers, Bruxelles, 1993

L’existence poétique, Cadex, Montpellier, 1995

L’État rebelle, Les Éperonniers, Bruxelles, 1998

Solaire, Cadex, Montpellier, 1999

L’homme traversé ‒ Sonnets de la passion, Cadex, Montpellier, 20033

Cette maladie au nom perdu, éditions Jacques Brémond, Remoulins-Sur-

Gardon, 2005

Le plus fou des hommes, Le Taillis Pré, Châtelineau, 2007

Le feu caché, éditions des Vanneaux, 2007

L’éperdu, L’herbe qui tremble, Paris, 2010

Le jour avant le jour, préface de Liliane Wouters, Le Taillis Pré, Châtelineau,

2013

Une vie mélangée, L’herbe qui tremble, 2014

L’éclat noir du désir, Poèmes 1988-1998, Le Taillis Pré, Châtelineau, 2015

Poème à l’impossible, Le Taillis Pré, Châtelineau, 2018

L’épreuve, L’herbe qui tremble, 2022

Élégies, postface de René de Ceccatty, L’herbe qui tremble, 2025

Malamour, Edern éditions, Bruxelles, 2025