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Ses livres

Portrait de Maxime Benoît-Jeannin

Né le 8 décembre 1946 à Saint-Dié-des-Vosges(France), Maxime Benoît-Jeannin écrit et publie depuis une cinquantaine d’années. À ce jour, il a signé une trentaine d’ouvrages sous son nom d’auteur et un certain nombre sous divers pseudonymes. Commençant par de la poésie, des articles et des nouvelles, avant d’en arriver au roman au début de la trentaine, il livre ensuite deux biographies exhaustives, la première, en 1989, celle du violoniste belge Eugène Ysaÿe ; la seconde, en 1998, celle de la cantatrice Georgette Leblanc, sœur de Maurice Leblanc, créateur d’Arsène Lupin, et compagne du poète, auteur de théâtre et penseur Maurice Maeterlinck(prix Nobel 1911). La biographie d’Ysaÿe (ou Ysaye)paraît aux éditions Le Cri, à Bruxelles, et au éditions Belfond, à Paris. Une troisième édition de 313 pages — revue et augmentée — sort en 2001, au Cri, enrichie d’informations sur les dernières années du compositeur et chef d’orchestre qu’était aussi Ysaÿe. Georgette Leblanc(1869-1941) publiée après dix ans de travail, représente une somme de 600 pages et rencontre un vif succès auprès de la critique. Vingt-sept ans après sa parution, elle enthousiasme encore des chercheurs européens, des curieux et des cinéastes français.

Dans l’intervalle entre son premier roman et sa première biographie, Maxime Benoît-Jeannin fit une incursion dans la Science-fiction et publia trois romans et une trentaine de nouvelles. Puis, toujours créatif, il sortit, en 1983, avec Philippe Cousin, un roman d’espionnage rétro, La Croisière Einstein, paru chez Stock. Deux ans plus tard, un roman historique, Le Florentin, le roman de Dante, toujours chez Stock. En 1991, il aborde une phase postmoderne de son travail en écrivant et publiant Mademoiselle Bovary aux éditions Belfond et au Cri. La critique se montre généralement bienveillante, du Magazine littéraire au Figaro magazine en passant par Le Soir. Ce roman est aussitôt traduit en castillan(espagnol)et en vietnamien. Colonel Lawrence, en 1992,(coédition Le Cri/Jean-Michel Place, Bruxelles-Paris), consacré aux derniers jours de T.E. Lawrence après son accident de moto, avec des retours en arrière sur certains épisodes de sa vie passée et son homosexualité, est inspiré à l’auteur par son admiration pour le héros britannique.

Il revient au roman historique, ce genre l’intéressant de longue date, avec Miroir de Marie, vie romancée de la dernière duchesse de Bourgogne, fille de Charles le Téméraire. Lui succède bientôt Les Confessions de Perkin Warbeck, inspiré de la vie méconnue d’un imposteur d’origine belge qui, en Angleterre et au XVe siècle, tenta de se faire passer pour l’un des enfants d’Édouard IV assassinés par leur oncle Richard III. Il disputa donc le pouvoir au roi Henri VII et finit pendu.

Cette période de romans historiques se termine par la parution d’un essai musclé sur la situation critique de la littérature française au début du XXIe siècle, La Corruption sentimentale, à laquelle la presse répond par le silence.

Au tournant du siècle et après, la production de Benoît-Jeannin ne faiblit pas. Elle continue jusqu’à la réédition de Meurtres chez les Goncourt en 2025, qu’aura précédé Brouillards de guerre en 2017, roman-choral de 500 pages qui se déroule sous l’occupation allemande à Paris et à Bruxelles.

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