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Une boussole ancienne, illustration

La suproduction, encore et toujours

Vincent Engel


Dans un post récent, j’expliquais pourquoi je m’opposais à l’idée que l’on publie trop : on imprime trop, c’est tout. Un très bon article du Monde Diplomatique de ce mois d’octobre, signé Claire Lecœuvre, confirme l’aberration de cette suproduction en apportant des informations complémentaires qui font la différence entre les pratiques des grands groupes éditoriaux et les éditeurs responsables.

Si Claire Lecœuvre s’inscrit dans l’idée qu’on publie trop, toute l’analyse est liée à une production littéraire ancrée dans ce système de distribution; le passage à une impression à la demande sans matraquage des libraires et l'adoption d'une promotion dans le long terme compensent, à mes yeux, cette suproduction — qui supposerait, je le rappelle, que l’on puisse déterminer à l’avance quels livres vont « marcher » ou non. Pour exister face aux mastodontes, il faut certes de la qualité, mais aussi atteindre une masse critique.


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